Des actions de sciences participatives
portées à l’échelle nationale
La commune de Rocheservière a développé une zone d’aménagement concertée (ZAC) de 37 hectares dans la partie Est de son agglomération : la ZAC de la Caillonnière.
Hors, une zone humide bocagère d’une superficie d’environ 5 hectares a été identifiée dans le périmètre de la ZAC. Ce site présente un intérêt particulier de par la présence de mares, prairies humides, et haies d’arbres têtards, mais souffre d’une fermeture naturelle et progressive du milieu suite à l’abandon des pratiques agricoles.
Placée au coeur de la ZAC, cette zone, non constructible était idéale pour constituer un réservoir de nature intégré au développement urbain. Des idées ont notamment déjà été proposées de manière à intégrer cette zone au projet d’aménagement, et ce pour assurer au mieux des continuités écologiques appropriées par les riverains : cheminements, mare « pédagogique », plantations d’essences locales, entretien de la zone humide par du pâturage etc
37 hectares de zone d’aménagement concertée (ZAC)
Crédit photo : CPIE Logne et Grand Lieu
Les objectifs
Le Conseil Régional a soutenu financièrement la commune de Rocheservière dans son projet de «cohabitation» habitat –zone de nature sous forme de Contrat Nature.
L’objectif du contrat nature était de :
• Planifier la gestion et la valorisation de la zone humide à long terme
• Favoriser la diversité des habitats de cette zone humide pour favoriser la biodiversité
• Restaurer les espaces naturels délaissés (pour permettre ensuite un entretien pérenne et durable)
• Favoriser la connaissance du patrimoine naturel en particulier auprès des riverains de la ZAC.
Crédit photo : CPIE Logne et Grand Lieu
La réalisation de fiches actions
En 2016, le CPIE a été missionné par la commune de Rocheservière pour répondre à une problématique : Restaurer la zone humide au sein de la future ZAC de la Caillonnière.
Suite à la réalisation des inventaires naturalistes sur la zone humide, l’objectif du CPIE a été de proposer des fiches actions pour restaurer les mares et prairies humides, ainsi que de mettre en place une gestion à long terme pour garantir la pérennité du site au sein de la ZAC et favoriser une richesse biologique intéressante
UN SUIVI DU MILIEU POST RESTAURATION
En 2017, le CPIE a de nouveau contribué au projet en réalisant un suivi faunistique et floristique du site afin d’établir si les travaux de restauration, et notamment le débroussaillage des prairies et le curage et reprofilage des berges des mares ont été favorables à la Biodiversité.
Les résultats ont été probants puisque le site bénéficie aujourd’hui d’une richesse naturelle intéressante avec le retour ou l’installation de nouvelles espèces dont des espèces protégées et menacées. Ce qui semblait un frein au développement se présente aujourd’hui comme un réel atout du territoire
Un frein devenu un atout !